À toi qui, cette année ou les précédentes, a perdu un être cher et qui se bat contre une réalité tellement difficile à croire car tu t'attends encore à le voir rentrer à la maison ou à recevoir un message ou un appel de sa part.
Mais voilà qu'il n'en est rien. Un silence, une absence qui pèse une tonne et qui, certains jours, voudrait t'attirer au fond du gouffre.
Mais tu tiens le coup. Tu avances un pas à la fois, en t’efforçant de ne pas trop faire de projets car cela signifierait en faire sans lui.
Et tu essaies aussi d'éviter de regarder le passé ou, au contraire, tu t'y trouves emprisonné(e) car c'est le seul moyen pour toi de le garder vivant. Ne serait-ce que quelques minutes par jour… jusqu'au moment où tu te souviens à nouveau de la triste réalité qui, en fait, n'arrive pas à te rentrer dans la tête : « Ça n'est pas possible! Il (elle) n'est pas parti(e)! »
Alors que tu te languis de plus en plus, jour après jour, te demandant comment tu vas faire pour y arriver, voilà que survient cette chose tout à fait impossible : un signe. Ou du moins c'est bien ce que tu voudrais croire, mais c'est la bataille dans ta tête car on t'a appris qu’après la mort, il n'y avait plus rien ou c'est du moins ce que tu as compris
Bien sûr, tu sais très bien que tout est toujours une question d'interprétation et, pourtant, tu as cette impression que, cette fois-ci, tu ne te trompes pas. C'est différent.
C'est doux. C'est réconfortant. Et ça provient d'une autre source que tes propres pensées : C'est comme une sensation de certitude; il ou elle essaie de te dire quelque chose et ce quelque chose ressemble à : « Tout va bien ».
C'est alors que la douleur laissée par son absence s'estompe un peu car… et si c'était vrai que seule notre enveloppe corporelle disparaît et que notre âme, elle - tout ce qui constitue notre personnalité – notre mémoire, nos souvenirs demeureraient intacts; tant et si bien que nous ne sommes finalement séparés que par un mur invisible!
Tu te sentirais beaucoup moins seule si c'était le cas : Que celui ou celle que tu pleures, dont l'absence est insupportable, n'était qu'à quelques centimètres de toi à te regarder souffrir et à essayer le mieux possible de mettre sur ta route des gens, des situations qui viendront te rassurer, te consoler, te sécuriser afin que tu saches que ce qu’on veut pour toi, c’est que tu savoures chaque instant de cette vie qui, oui, nous est souvent enlevée trop tôt, mais qui, pour toi, est toujours là.
« Je ne suis pas mort(e). Je suis simplement passé(e) dans une autre pièce. Une pièce où je t'attendrai le jour où, toi aussi, tu auras terminé ton histoire terrestre.
Alors sèche tes larmes et rends-moi fier(e) et heureux(se) de voir à quel point tu as compris toute l'importance de vivre intensément, le coeur joyeux et rempli d'amour. »
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