C'est maintenant que je choisis de vivre. C'est maintenant que je choisis d'être heureux. C'est maintenant que je choisis d'être bien avec moi-même et avec les autres.
Le temps poursuit sa course que je décide d'être en harmonie ou que je décide de rester dans ce qui m'indispose ou me fait souffrir. Toutefois, à chaque tic-tac de l'horloge, il m'est possible de prendre une décision, de poser un geste, qui aura un petit, moyen ou grand impact sur ma vie et, bien évidemment, sur celle de ceux qui m'entourent.
J'ai souvent en tête cette image des dominos alignés qui, lorsqu'on se permet d'en déplacer un seul, agit directement sur le comportement des autres. Pour ma part, c'est une image très forte qui me confirme que, parfois, un geste que l'on pourrait considérer comme anodin peut avoir un impact beaucoup plus grand que nous le pensons.
Ce que nous considérons bien souvent comme banal ne l'est peut-être pas autant que nous voudrions bien le croire. Et il ne faut pas oublier que le « banal » répété mille fois gagne en puissance et en force, que ce « banal » soit positif ou négatif.
Se permettre d'expérimenter
L'être humain a tendance à baisser rapidement les bras lorsqu'il sent qu'il n'arrive pas à se soumettre à une certaine constance, à une certaine discipline. Tout cela parce que nous n'avons pas la patience de faire ce qu'il faut et de le faire le temps qu'il faut. Comme je dis souvent, nous ne pouvons pas nous attendre à récolter des tomates si nous avons arrêté d'arroser le plan en cours de route!
De reconnaître notre manque de persévérance est déjà une chose en soi, mais le plus important, c'est qu'il faut se rappeler ce magnifique cadeau qui nous est donné et qui est qu'à chaque battement de cils, nous pouvons choisir de recommencer. Nous pouvons nous relever de notre chute, faire de nouvelles tentatives peu importe si nous avons peur de nous tromper... Ce qui importe, c'est de sentir que nous participons à notre vie en tant qu'acteur et non pas simplement en tant que spectateur.
Tel l'enfant qui joue avec son bloc de plasticine, nous pouvons aussi modeler notre vie, et ce, à l'infini. Pour ce faire, pourquoi ne pas commencer par faire un grand-ménage dans tout ce que nous alourdit. Quelles sont les choses - les situations - que nous aimerions régler, réparer ou, tout simplement, laisser derrière nous? Qu'attendons-nous pour le faire?
Si nous gardons en tête cette image des dominos qui, d'une certaine façon, dépendent du déplacement d'un seul d'entre eux pour que le mouvement puisse avoir lieu - pour qu'un changement puisse survenir - nous trouverons le courage d'avancer, ne serait-ce qu'un pas à la fois.
Rappelons-nous qu'un petit geste peut cacher un résultat beaucoup plus important que nous le croyons et permettons-nous d'expérimenter, d'ajouter des couleurs à notre vie qui, trop souvent, est un véritable film en noir et blanc.
Avec l'accord de notre coeur, rapprochons-nous de notre bonheur... un domino à la fois.