Lorsque quelque chose nous choque ou nous frustre, nous souffrons tous parfois du mal de l'impulsivité. Cette impulsivité qui, la plupart du temps, nous fait regretter nos mots et nos gestes parce qu'elle court-circuite notre cerveau momentanément et laisse toute la place aux émotions qui, elles, ont une façon bien particulière d'interpréter la situation.
Bien sûr, sur le coup, ça fait un certain bien, mais il n'est pas rare de regretter notre mouvement une fois que la bombe a été larguée. En fait, soit nous regrettons parce que nous réalisons que le tout n'était pas vraiment justifié, soit nous éprouvons un malaise (souvent de la honte) parce que nous venons tout simplement de montrer à l'autre à quel point il nous est facile de perdre le contrôle.
C'est pourquoi, peu importe les circonstances, mieux vaut s'imposer un certain temps de réflexion avant d'interagir. Et le plus long sera le mieux car il n'est pas rare de réaliser, après seulement 5 minutes, que nos convictions s'effritent, ce qui risque, à la fin, de changer notre discours.
La meilleure stratégie à adopter est définitivement celle du « Comment devrais-je réagir dans un pareil cas ». Par exemple, si ça arrivait à un ami... quel conseil lui donnerais-je?
En se posant la question, il y a de fortes chances pour que l'intensité des émotions baisse d'un cran et le temps que nous prendrons pour réfléchir à ceci est souvent suffisant pour nous aider à nous calmer, donc à avoir l'esprit plus clair.
Rappelons-nous qu'il est toujours plus payant de réagir avec discernement et dignité plutôt que de laisser nos émotions de colère ou de frustration nous ridiculiser.
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