Je pense, personnellement, que la peur de voir notre vie chamboulée par le changement est la plus grande peur qui existe. Au-delà de la peur de l’échec, de la peur du jugement...
La peur de « réussir », de vivre la vie souhaitée est une peur mystérieuse, mais tellement présente dans la plupart de nos vies. C’est d’ailleurs cette peur qui a retardé ou fait avorter la manifestation de plusieurs de mes rêves, et ce, tout au long de mon chemin de vie.
Je voulais et je ne voulais pas en même temps. Une dualité qui, malheureusement, nous fait vivre des montagnes russes émotionnelles. Une dualité qui fait en sorte que tous les pas que nous faisons pour nous rapprocher de l’objet de notre désir, nous les faisons en sens inverse quelque temps après ou nous abandonnons, tout simplement, le projet.
Je me rappelle toutes les heures que j’ai investies (et tout l’argent) dans ma « carrière de chanteuse » – lorsque j’étais dans la vingtaine – et je vais être honnête avec vous, je craignais davantage d’être propulsée au sommet que de ne pas y arriver. En fait, cela créait chez moi une incroyable insécurité : celle de ne plus être en possession de ma propre vie.
J’ai toujours eu de la difficulté à respirer dans un cadre rigide et contrôlé. C’est d’ailleurs pourquoi, dans tous mes emplois ou presque, j’ai tout de suite fait comprendre que j’avais besoin d’énormément de latitude pour bien faire mon job et cela a été très payant et pour moi et pour mes employeurs.
Pour ma part, c’est cette obligation d’être et de faire qui m’empêche de mettre sur pied nombreux de mes projets. C’est comme si je voulais rester dans un cadre où la spontanéité règne en maître, mais avec la certitude que mes actions et mes efforts porteront fruits.
Mais je sais bien que cela n’est pas possible. Que tout au long de la route qui m’amènera à mon but ultime, il y aura des récompenses, mais également des déceptions et des défis. Des jours où je me sentirai forte et invincible. Où je serai extrêmement fière de moi. Et des jours où je me comparerai aux autres et où les doutes m’assailliront.
La solution ici est L’ACCUEIL. Accueillir ce qui monte en chacun de nous et essayer de comprendre le message qui désire être communiqué.
Est-il possible que notre autosaboteur soit plus fort et plus rusé que la partie en nous qui a envie de nous voir nous élever?
Est-il possible que nous entendions encore cette voix qui, lorsque nous étions enfants, nous disait que nous n’arriverons à rien de bon dans la vie?
Est-il possible que nous voyions la réussite, le bonheur, comme quelque chose qui est réservé à une certaine élite?
Est-il possible, finalement, que le seul obstacle entre nous et la ligne d’arrivée, c’est nous…
Lorsque nous arriverons à mieux comprendre les raisons qui nous empêchent de mettre en place les actions pour attirer à nous ce qui a envie d’exister, il sera alors plus facile de nous rassurer, de nous motiver, de nous encourager. De devenir notre meilleur allié.
_________
Offrez-vous un de mes ouvrages en cadeau pour des lectures inspirantes en début d'année! Visitez ma boutique ou trouvez-moi sur Amazon.
Comments