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Photo du rédacteurjackiebhamilton

La présence des Anges dans nos vies


J’ai rarement abordé le sujet des Anges dans mes livres car je sais que cela peut déranger certaines personnes et je comprends et je respecte.  Mais, pour les autres qui ont déjà une connexion ou qui sont ouverts à en avoir une, j’aimerais vous parler de mon expérience.


Bien que j’aie été élevée dans la religion catholique, dès que j’ai pu voler de mes propres ailes, j’ai rejoint le groupe de ceux et celles qui se considèrent « spirituels », mais pas du tout religieux.  D’ailleurs, je vous fais une confidence; j’ai longtemps éprouvé une certaine colère envers Dieu que je tenais responsable pour toute la peine vécue lorsque j’étais enfant.  Lui que j’implorais tous les soirs et qui n’a jamais rien fait pour soulager ma souffrance.


Mais mon intérêt et ma fascination pour les Anges se sont développés durant cette année vraiment particulière de ma vie où j’ai été éprouvée de toutes les façons inimaginables.  Et il s’avère que cela coïncide aussi avec la sortie d’un film célèbre : La cité des anges.


Je parle ici d’une période qui a duré un an, de la fin 1998 à la fin 1999.  Je vous liste ici les circonstances auxquelles j’ai été exposée et vous allez comprendre : 


Après la sortie de mon premier album, un peu plus tôt au cours de l’année, toute la pression vécue pour me rendre à cette étape a fait en sorte que l’élastique a rompu et je me suis retrouvée plongée dans une dépression majeure qui a duré neuf mois.  (De devenir une chanteuse professionnelle, à l’époque, était une question de vie ou de mort.) 


Au même moment, j’apprends le décès du conjoint d’une très grande amie (accident d’auto).  On me demande d’ailleurs de chanter « Angel » de Sarah McLachlan à ses funérailles. 


Par la suite, en février 1999, c’est le décès de la sœur d’un ami qui est comme mon frère (suicide).  Je précise ici que, le même soir, j’ai voulu moi aussi quitter ce monde.  J’étais dans la période la plus sombre de la dépression. 


Je continue…  Décès, à la fin juillet, d’une ancienne flamme dont j’avais pressenti la mort.  Je me rappellerai toujours ce premier juillet alors que je suis en train de me préparer dans ma chambre pour une sortie avec des amies et je confie à ma colocataire que je sens que cette personne va mourir.  Le même soir, je le croise et je lui en glisse un mot.  Je ne peux pas m’en empêcher.  Surtout lorsqu’il me dit qu’il part en vacances en motocyclette.  Cela vient presque confirmer ce dont je suis persuadée :  Il va mourir dans un accident.  Mais il s’avère que c’est à son retour, en motomarine, que cela s’est produit. 


Son décès m’a beaucoup affectée. On ne se connaissait pas tant et pas depuis si longtemps, mais j’ai toujours senti une connexion spirituelle avec lui.  Et j’ai toujours pensé qu’il « savait » aussi qu’il allait mourir quand nous en avons parlé.  Il était calme et, à la limite, c’est lui qui essayait de me rassurer. 


Après toutes ces épreuves, la cerise sur le gâteau… me voilà enceinte alors que je viens tout juste de terminer ma médication pour dépression majeure.  Ici, toutefois, je dois dire que la Vie m’a offert un cadeau en faisant de moi une maman car je ne pensais pas avoir ce qu’il fallait du fait que je n’avais pas eu de modèle inspirant.


Comme je disais, c’est véritablement durant cette période intense de ma vie que j’ai senti le besoin de me rapprocher des Anges et, également, d’en apprendre plus sur les différents Saints.  C’était un moyen de m’aider à donner un sens à tout ce qui se passait dans ma vie.


C'est ainsi qu'au fil des jours, je me suis mise à faire des demandes, petites et grandes.  Je demandais à être éclairée, à être guidée et, très souvent, à être protégée. 


J’ai vite constaté que mes demandes étaient, pour la plupart, répondues.  Et celles qui ne l’étaient pas, eh bien, je comprenais plus tard pourquoi. Depuis, je sais que lorsque ça ne débouche pas – même après plusieurs demandes en ce sens – c’est qu’il y a quelque chose et j’apprends à penser et à me dire que, finalement, tout est parfait.


Si vous vous demandez dans quelles circonstances vous pouvez « déranger » les Anges, je vous dis qu’il n’y a pas de limites.  Ça peut être pour retrouver un objet, pour vous aider à ouvrir un pot de cornichons, pour vous aider à finaliser l’assemblage d’un meuble IKEA alors que vous avez l'impression qu'il manque des pièces, pour vous aider à trouver une solution à un problème financier, pour vous donner du courage, pour vous apaiser lors d’un moment de désespoir.


Par exemple, lors de ma dernière relation qui en était une plutôt chaotique, il m’est arrivé à deux reprises de faire appel aux Anges pour m’aider car j’étais littéralement en crise d’anxiété et, à chaque fois, en l’espace de quelques minutes, j’ai senti monter en moi une paix intérieure intense. À la limite, un état presque jamais éprouvé tellement il était pur et bienfaisant.  Comme si on m’étreignait et me disait :  « Tout va bien.  Tu n’es pas seule. ».


J’ai toujours suggéré à mon fils de faire appel aux Anges en tout temps.  Lors d’un examen difficile à l’école, par exemple.  Ou toute autre situation problématique ou confuse. Et il a eu le bonheur de voir, de ses propres yeux, certaines de mes demandes répondues. D'ailleurs, il m’entend souvent dire « On va demander aux Anges. ».  Il sait que ça fonctionne.

Ce que je constate, c’est que plus je fais appel à eux, plus je reconnais leur existence, plus la connexion est forte. Du coup, je ne me sens jamais vraiment seule.  C’est comme si j’avais à mes côtés, en permanence, des amis fidèles et c’est tout à fait merveilleux.


Rappelons-nous que, puisque nous avons le libre-arbitre, les Anges ne peuvent pas nécessairement intervenir dans notre vie à moins que notre vie ne soit en danger et que notre heure ne soit pas encore venue.  C’est pourquoi ils « attendent » que nous leur fassions signe.  Ils sont là pour nous et, comme je dis souvent à la blague, ils s’ennuient lorsque nous ne leur donnons pas de mandats.


Le nombre de fois où je suis restée bouche bée parce que j’ai fait des demandes et, dans un délai très court, celles-ci ont été exaucées…  C’est hallucinant!


Au fond, ça n’est pas compliqué.  Parlez-leur comme si vous vous adressiez à un ami et, surtout, n’oubliez pas de remercier.  Comme vous le feriez pour quelqu’un qui vous viendrait en aide.


Commencez par de petites requêtes, puis des plus grandes, si vous préférez.  Et rappelez-vous que tout ce qui n’est pas répondu ne l’est pas pour une raison.  À la limite, rajoutez toujours : « Si cela est juste et bon pour moi… ».


Demandez des signes également.  Demandez à comprendre.  Mais ne vous privez pas de demander car les Anges sont là tout autour et en permanence.  N’en doutez point.



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