Nous avons la connaissance. Nous savons ce qu’il en est. Mais celle-ci nous visite durant quelques minutes, quelques heures, quelques jours peut-être. Puis, nous devenons amnésiques. Nous oublions.
Comment cela est-il possible? Pourquoi est-il si difficile pour nous de comprendre une chose et de nous en rappeler assez longtemps pour arriver à l’intégrer?
C’est un véritable mystère. Comme si nous étions toujours attirés, tel un aimant, dans la direction inverse. Là où il ne faut pas aller. Là où nous nous ferons mal.
Nous voilà qui refaisons, encore et encore, les mêmes foutues erreurs. Qui retombons, encore et encore, dans les mêmes patterns : Principalement celui d’être totalement excités à l’idée de prendre notre vie en main, puis d’assister au dégonflement de notre motivation, tel un ballon percé.
Pourquoi? Parce que notre tête est remplie. Elle déborde. Pas de choses importantes, non. De choses anodines, stupides, non constructives. De ce fait, tout ce qui a de l’importance ne trouve pas sa place dans ce foutoir.
En fait, je pense sincèrement que nous devrions tous prendre l’habitude d’écrire une phrase puissante sur notre frigo, notre tasse à café, le tableau de bord de notre auto. Une phrase qui nous fait nous souvenir. Nous rappeler. Une phrase qui nous ramène à l’essentiel et, ici, je suggère de commencer par : « Rien ne changera à moins que je ne change d’abord. »
Ainsi, nos choix, nos décisions, nos actions seront influencés par ces mots ultra importants : « Rien ne changera à moins que je ne change d’abord. »
Si seulement nous savions à quel point il n’est pas nécessaire de virer le monde à l’envers pour voir de nos propres yeux, assister, ressentir, constater que ceci ou cela n’est plus pareil comme avant depuis que… nous avons changé.
Peu importe ce que nous sommes en train de vivre et à quel point les autres exercent une grande influence sur notre vie, il faut toujours partir de soi. Toujours. Nous sommes le pivot autour duquel tout tourne. Nous sommes le centre. Nous sommes la lumière ou la noirceur.
Nous sommes le changement.
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