Je le constate moi-même présentement, lorsqu'on vit un certain chamboulement dans sa vie - un changement drastique au niveau de sa « routine habituelle » - on a souvent tendance à vouloir à tout prix étouffer le malaise de toutes les manières possibles. Pour certains, ce sera un excès d'alcool, de sorties, de sport, de dépenses ou de rencontres; l'important étant de fuir la solitude. Cette solitude qui nous fait réaliser que notre vie n'est plus ce qu'elle était, ce qui peut parfois s'avérer déstabilisant.
Il est tout à fait normal et louable de vouloir combattre un malaise et, à la limite, ça peut être une bonne idée de tomber dans l'action au lieu de rester planté là, passif, déprimé et déprimant. Toutefois, même si on y met toute son énergie et tout son coeur, certaines étapes ne peuvent être contournées et d'arriver à se déposer avant de reprendre son envol en fait partie.
Ceux et celles qui passeront outre ce passage important s'exposent à la déception. Et à une chute qui risque d'être encore plus grande. C'est pourquoi il ne faut jamais rien précipiter lorsqu'on est en deuil... d'une personne, d'une relation, d'un boulot.
Je pense que plus vite on apprend à accueillir le malaise au lieu de le fuir, plus vite il finira par disparaître.
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