Parmi les plus grands deuils qui existent, on retrouve celui de perdre quelqu'un de proche. Mais saviez-vous que nous avons à faire face à de nombreux autres deuils, et ce, tout au long de notre existence?
Les plus communs sont tous ces deuils reliés aux nombreux passages que nous devons traverser, soit de l'enfance à l'âge adulte, de l'âge adulte à la retraite...
Puis, il y a les deuils reliés à nos déménagements, à nos changements d'emploi, à la fin de nos amitiés et de nos relations amoureuses. Quand on y réfléchit, ça en fait des deuils! Certains d'entre nous les vivons assez bien alors que d'autres restent accrochés.
Faites-vous partie de cette catégorie qui, pour différentes raisons, n'arrive pas à laisser aller certaines choses ou certaines personnes?
Je pense que le premier deuil que nous devrions faire est celui qui est relié au type d'enfance que nous avons vécu. Plusieurs d'entre nous traînons des blessures qui rendent notre quotidien difficile. Bien souvent, nous ne pleurons pas nos parents décédés, mais nous pleurons plutôt ce qu'ils ne sont pas arrivés à être pour nous. Nous pleurons le fait, par exemple, qu'ils ne nous ont pas assez aimés, qu'ils n'ont pas été présents...
Ce sont toutes ces déceptions non transcendées qui nous font faire du surplace et nous tiennent captifs de notre passé.
Même chose pour tous ces rêves que nous caressions et qui ne se sont jamais concrétisés. Nous en sommes amers et, de ce fait, ça nous empêche de profiter de tout ce qui est beau et bon pour nous dans le moment.
Nous devons apprendre à faire le deuil de tout ce qui nous rend tristes et amers pour pouvoir pleinement profiter de notre vie, ici et maintenant. À quoi bon retenir tout ce qui ne peut être changé? Cela joue en notre défaveur.
Prenons un temps de réflexion et mettons sur papier tout ce qui a besoin d'être libéré. Laissons partir toutes ces ombres dans notre vie pour nous permettre d'apprécier ce que nous avons et d'attirer encore plus de bonnes choses.