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Photo du rédacteurjackiebhamilton

Focus sur les solutions


La nuit dernière, j’ai hyper mal dormi. Le système de thermopompe centrale que j’ai fait installer plus tôt cette semaine me cause certains tracas.


En fait, on m’avait dit que le tout serait très peu bruyant et c’est vrai pour la thermopompe; toutefois, à chaque fois que la fournaise se met en marche et pousse l’air dans les conduits, j’ai l’impression qu’il y a un puissant orage qui s’abat sur ma maison. C’est littéralement l’impression que j’ai eue lorsque le système s’est mis en marche la toute première fois.


Alors, cette nuit, je broyais du noir, en constatant que la fournaise n’arrêtait pas de fonctionner alors que la température extérieure n’était que de 6 degrés. J’ai alors pensé que ça allait être l’enfer cet hiver!


Tout ceci m’a évidemment rendue anxieuse. Au point où j’ai dû aller régler différemment le thermostat pour donner un répit à mes oreilles. Je préférais de loin avoir moins chaud si cela pouvait me donner un certain break auditif.


Finalement, vers les quatre heures du matin, j’ai fini par m’endormir. Ce matin, à mon réveil, le sentiment d’impuissance vécu il y a quelques heures faisait déjà place à un autre état d’esprit : Il doit forcément y avoir une solution!


Je suis allée inspecter les conduits et, sans être une spécialiste, je vois déjà certaines failles qui, selon moi, peuvent être facilement corrigées. Entre autres, plusieurs fuites d’air et Google qui m’a fourni une information sur le conduit à la sortie de la fournaise qui, techniquement, devrait être de type « gorge arrondie » pour faciliter la circulation de l’air. Des pistes ici pour diminuer le nombre de décibels.


Évidemment, je vais rappeler l’installateur pour qu’il vienne constater par lui-même, mais le fait d’avoir déjà trouvé des façons de régler ce problème important de décibels me rassure énormément.


L’objectif de ce partage est de nous faire réaliser à quel point notre cerveau s’emballe souvent rapidement et à quel point nous tombons facilement dans des états d’anxiété et de désespoir.


En général, c’est parce que notre esprit en a trop à gérer ou il est déjà préoccupé par autre chose. Dans mon cas, la gouttière qui, hier, fuyait de partout. Les travaux de peinture à l’extérieur qui se prolongent alors que le temps refroidit rapidement et que la facture, elle, monte aussi rapidement. Et ainsi de suite.


Ici, ça s’appelle un build-up. On a un chien qui jappe (un problème) et, bientôt, c’est la meute au complet qui se fait entendre et nous devenons alors confus et anxieux.


Nous pouvons essayer d’ignorer les jappements, de les fuir, de nier leur présence, mais rien de tout cela ne nous aidera à retrouver une certaine sérénité.


Notre focus ne doit pas être mis sur l’évitement de la situation, mais sur les solutions possibles, et ce, même si certaines ne nous semblent pas plausibles dans le moment. Le simple fait d’allouer à chaque problème une solution, même si celle-ci est conditionnelle ou à venir, a tendance à nous apaiser.


L’important, c’est d’ouvrir le dossier, d’analyser celui-ci, de lui donner un ordre de priorité et, par la suite, de le classer.


Il nous faut apprendre à mieux faire face aux aléas de la vie. Les voir comme quelque chose de normal et, surtout, ne pas tomber dans le piège de nous sentir damnés ou victimes.


Les solutions émergent toujours d’un esprit calme. 🙏

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