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  • Photo du rédacteurjackiebhamilton

Le petit garçon qui venait frapper à notre porte


Tristan n'est plus. Il a terminé son voyage terrestre à l'âge de 21 ans. Un grand choc pour nous tous, mais il faut dire que la vie nous avait déjà préparés, il y a un peu plus d'un an, à une autre nouvelle dévastatrice à son sujet : le jour où un backflip a mal tourné et qu'il s'est retrouvé au trois quart paralysé. Il nous en aura fait vivre des émotions, ce beau jeune homme au regard ténébreux!


Je me rappelle de la première journée où ce petit garçon est venu frapper à notre porte pour savoir s'il pouvait jouer avec notre fils. Il était extrêmement mal à l'aise, mais aussi extrêmement déterminé à aller jusqu'au bout de son intention... Je pouvais sentir qu'il avait pris son courage à deux mains pour arriver à poser ce premier geste qui, en fait, est devenu un geste quotidien. J'imagine que c'est le prix à payer quand on a 6 ans et qu'on veut se faire des amis... ;-)


Sur le coup, je dois dire que mon fils était un peu hésitant à faire copain-copain avec ce petit étranger, mais ils ont vite fait de se trouver des affinités, si bien qu'à un certain moment, ils sont devenus inséparables.


Comme nous avions la chance de vivre dans un cul de sac et, qui plus est, dans un voisinage qui comptait beaucoup d'enfants, il s'est rapidement formé un clan : les quatre mousquetaires composés de Tristan, Élie-James, Benjamin et Xavier. Puis, plus tard, un cinquième... Victor Manuel.


Dans la vidéo : Tristan, Élie-James, Benjamin, Xavier, Shannon.


Quel bonheur, pour des parents, que de voir leurs enfants courir jouer dehors à la sortie de table! Ça n'a pas de prix.


Je me souviendrai toujours de Tristan comme d'un enfant d'un calme exemplaire et extrêmement secret. On aurait dit une veille âme. Bien entendu, il était aussi parfois un peu espiègle comme tous les autres enfants. Heureusement. ;-) Ce qui m'a toujours frappé chez lui, c'est ce sentiment de gratitude qu'il avait d'avoir sa place parmi nous, dans cette jolie communauté que nous formions entre voisins de la rue Holmes.


Je me rappelle d'un moment extrêmement touchant... cette fois où il a demandé au père de mon fils s'il pouvait lui confectionner une carte pour la fête des pères étant donné qu'il ne connaissait pas le sien.


« Cher Tristan, nous n'oublierons jamais tout ce que tu as apporté à nos vies. Tu es libre désormais de toutes ces attaches qui t'empêchaient d'être heureux. Prends bien soin de ceux qui t'aiment. »


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