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  • Photo du rédacteurjackiebhamilton

On ne peut pas plaire à tout le monde


Il y a une période de ma vie - presque toute ma vie en fait - où il était hyper important pour moi de sentir que j'étais acceptée par tous. J'avais besoin de ceci pour m'aider à m'aimer davantage parce que, bien entendu, c'est ce que ma faible estime essayait de me faire croire.


À partir du moment où je suis devenue plus forte et plus confiante, étrangement, ce besoin s'est dissipé peu à peu. J'ai même assisté à quelque chose qui était très rare chez moi : Moi aussi, il m'arrivait de ne pas aimer quelqu'un à cause de ce que cette personne dégageait.


L'ancienne moi se serait probablement flagellée de juger ainsi rapidement les autres parce qu'elle tenait tellement à être une "bonne" personne. Mais la nouvelle version, elle, réalisait à quel point elle était désormais beaucoup plus libre depuis qu'elle se donnait le droit de penser et de réagir selon son propre instinct. Il faut préciser que cette obsession de ne jamais juger qui que ce soit m'avait pourtant amenée à me juger, moi, en permanence.


Aujourd'hui, je peux affirmer qu'on ne peut pas plaire à tout le monde et que l'inverse est aussi vrai. Et c'est OK. Comment pourrait-il en être autrement quand on y pense? Avec autant de personnalités que de types d'individus? Il est donc normal que nous ayons nos préférences, que nous soyons davantage attirés par des gens qui résonnent mieux avec ce que nous sommes.


Par exemple, les gens naturellement mesquins auront toujours de la difficulté à accepter les gens foncièrement bons. Pourquoi? Parce que leur bonté, leur naïveté, leur rappelle à quel point ils peuvent être méprisants et ils n'ont pas envie de voir ceci puisqu'ils ont travaillé si fort pour se convaincre qu'ils ont, tout simplement, plus de personnalité que les autres. Qu'ils ont un caractère fort comme j'ai déjà entendu dire par une personne qui excusait ses comportements exécrables de cette façon ou, plutôt, qui avait trouvé la façon de les embellir.


Si cela ne colle pas avec quelqu'un, il est parfois inutile de se casser la tête pendant des semaines pour essayer de comprendre ce qui se passe. C'est peut-être tout simplement quelque chose que nous ressentons et qui n'est pas encore porté au grand jour.


Malgré tout, il est aussi important, dans les débuts du malaise, de voir si le problème ne vient pas de nous. Par exemple, si ça ne serait pas de l'envie, de la jalousie ou si cette personne n'aurait pas un comportement que nous essayons nous-mêmes de ne pas voir en nous. Il peut être douloureux ou malaisant de voir un manipulateur ou un menteur à l'oeuvre si nous sommes un peu ceci et nous en avons honte.


Et, bien entendu, il arrive souvent que le courant ne passe pas parce que cette personne nous fait penser à quelqu'un avec qui ça a été compliqué ou difficile. Du coup, nous la regardons et l'analysons à travers un filtre déformant et nous nous empêchons de réellement la connaître.


Quoiqu'il en soit, l'important est de retenir qu'on ne peut pas plaire à tout le monde et qu'il est aussi permis de ne pas aimer tout le monde sans développer une montagne de culpabilités. En autant que nous passions notre chemin sans faire de tort à qui que ce soit, c'est tout ce qui compte.




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