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  • Photo du rédacteurjackiebhamilton

Passer sa vie à vouloir se réparer


N'est-il pas triste de penser que nous venons au monde « parfaits » et qu'une fois adultes, pour un grand nombre d'entre nous, nous passerons le reste de nos jours à essayer de comprendre ce qui nous arrive. À comprendre pourquoi notre « véhicule » ne fonctionne pas comme il devrait. Pas comme les autres. Pourquoi l'ordinateur de bord ne suit pas son programme, celui qu'il est censé suivre pour nous permettre de vivre en toute sécurité et en toute sérénité.


Est-il juste de dire que, finalement, nous passons notre vie à essayer de nous réparer. De nous réparer des bris occasionnés par l’environnement inadéquat dans lequel nous avons grandi.


La Vie est une école qui n'en finit plus. Au moment où nous pensons réussir un test, il en survient dix autres pour évaluer à nouveau notre degré d'avancement, de cheminement.


Tout cela est épuisant, essoufflant, mais nous ne pouvons rien y faire sauf continuer à avancer.


Je pense qu'il existe deux types de personnes :


  1. Celles qui ne se posent pas de questions et qui n'ont pas ce désir de réparation, ce désir de devenir pour soi et pour les autres une meilleure version d'elles-mêmes.

  2. Et il y a ces individus, comme moi, qui sont pareils à des drones, à vivre au-dessus de leur corps - dans leur mental - afin de repérer et intervenir sur tout ce qui ne fonctionne pas. Tout ce qui ne cadre pas avec leur vision du bien-être, de l'amour, de la paix et de l'harmonie.


Il y a donc ceux et celles qui ont l'impression d'avoir une quête et ceux et celles qui vivent ce qui est là sans questionnement ni résistance.


Aujourd'hui, je ne sais pas qui, entre les deux, attribue le plus de valeur à sa vie. Qui en profite le plus. De toute façon, je ne pense pas que ce soit quelque chose que l'on décide. On ne vient pas au monde en se disant : « Tiens, je vais passer les reste de mon existence à essayer de mieux me connaître et m’aimer! ».


Pour ceux et celles qui, comme moi, ont ce besoin viscéral d'ajouter une saveur spirituelle à leur vie, j'ai envie de dire ceci : « Apprenons à voir et à apprécier chaque résultat, sans toujours nous rappeler la distance qu’il reste entre l’endroit où nous sommes et l’endroit que nous voulons atteindre : notre destination finale. ».


Parfois la vie nous fait goûter, à petites doses, à ce bien-être ultime auquel nous aspirons, cette sérénité, cet amour de soi, cette ouverture sur les autres. Profitons-en sans tomber dans cette obsession de toujours PLUS, de toujours MIEUX.


La lumière que nous souhaitons ne peut nous apparaître instantanément, autrement celle-ci nous aveuglerait, nous désorienterait. Elle doit se montrer à nous de manière graduelle, faisceau par faisceau, afin de nous permettre de bien l'assimiler.


Voilà pourquoi nous avons l'impression de passer notre vie à nous réparer. D'avancer vers une destination qui avance elle aussi avec nous de sorte que nous finissons par penser que nous n'y arriverons jamais.


Mais nous progressons, je le sais. Nous progressons et c’est tout ce qu’il y a à savoir.

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