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  • Photo du rédacteurjackiebhamilton

Nos comportements destructeurs


J’écoutais une série l’autre jour dans laquelle un des protagonistes se voyait offrir une occasion en or, et ce, après avoir amèrement déçu de nombreuses fois les gens autour de lui.


C’était ce qu’on appelle « une seconde chance ». Il s’était repris en main, faisait d’énormes efforts pour rester focus et les résultats le lui rendaient bien.


Toutefois, la veille de cet événement qui était littéralement un cadeau de l’Univers puisqu’il était une des têtes d’affiche du spectacle, il s’est laissé convaincre par ses amis de prendre un, deux, trois… verres; lui qui s’était promis de se coucher tôt pour être en super forme le lendemain.


Vous vous doutez de la suite? Il a passé la nuit sur la corde à linge, s’est retrouvé à de nombreux kilomètres de l’endroit où se tenait l’événement et, dans sa course folle pour essayer de s’y rendre à temps, il a été arrêté par la police et, finalement, n’a pu honorer ses engagements.


Énorme déception et pour lui et pour tous ceux qui avaient accepté, encore une fois, de lui accorder leur confiance!


Bien que bouleversante, cette scène m’a amenée à réaliser à quel point nous bousillons tous parfois nos « secondes chances ». Et je ne peux pas dire que c’est inconscient car je crois, au contraire, que c’est vachement conscient. Voulu même!


C’est comme si nous nous refusons de devenir cette personne agréable, attachante, disciplinée, responsable, admirable… que nous sommes capables d’être. Tout cela nous rend tellement inconfortables parce que ça ne concorde pas avec l’idée que nous nous sommes faits de nous en grandissant.


Si, par exemple, nos parents nous ont traités de ratés, de fainéants, de stupides, de bons à rien… Comment pouvons-nous devenir une personne qui réussit, qui a de la « drive », qui se démarque par son intelligence, qui accomplit de grandes choses?


Allons-nous oser faire mentir nos parents? Tous ces commentaires à notre sujet, ces regards, ces silences qui, souvent, en disaient plus que leurs attaques verbales nous ont marqués au fer rouge. De ce fait, nous nageons en pleine dualité : Être ce que nos parents ont prédit que nous allons devenir ou leur prouver qu’ils avaient tort.


Parfois, nous arrivons à sortir du mauvais sort qui nous a été jeté, mais, souvent, l’attraction malsaine de ces mots qui ont créé des maux à l’intérieur de nous est plus forte que tout. Nous sentons le besoin de nous punir, de nous rabaisser comme nos parents avaient l’habitude de le faire, et ce, au nom d’une certaine loyauté.


Je vais vous faire une confidence ici. Je dois moi-même lutter à tous les jours contre cette idée d’un moi détestable, un mot que ma mère a souvent répété pour m’amener à obéir et à subir sans riposter. Toutefois, d’en être consciente m’aide énormément à ne pas tomber dans le panneau ou, du moins, à intervenir rapidement lorsque j’ai une faiblesse.


Il est temps que nous réalisions, que nous apprivoisions, que nous transcendions tous ces comportements destructeurs qui ont envie d’exister.


La valeur que nous pensons avoir n’a pas d’importance car, au fond, chaque jour qui passe nous donne la chance de nous définir ou de nous redéfinir.


Ce que nos parents ont pu dire ou penser ne doit plus peser dans la balance. Ce qui compte, c’est ce que, nous, nous voulons. Et ainsi, il sera fait selon notre volonté.


 
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